Un p’tit tour et puis s’en vont !
Face à Balma, grosse ambiance à Vieux Melchior, on y danse tous en rond, pour ce match retour de 1/16ème de finale. Une guêpe bleue et noire qui courait dans l’herbe, donnait le rythme à tout un stade acquis à la cause de la formation Vinoise. Çà et là, ces messieurs me disent : on peut le faire, neuf points à remonter, c’est possible. Même si cette équipe n’a jamais navigué à un tel niveau, la voilà qui s’en va en guerre mironton, mironton mirontaine. Durant les vingt premières minutes, les Vinois étaient dans le match mais ne parvenaient pas à faire la différence. 6-6 deux pénalités pour Adrien Mandon (1e et 7e) et deux pour Balma (10e et 13e). Un début de partie hésitante, il allait vite falloir la remettre à l’endroit. Benoit Oriol entonnait le premier couplé en marquant un essai en coin 11-6 (22e). Adrien Mandon, pour l’instant en réussite, ajoutait six points 17-6 (32e et 36e). Quarante minutes qui se terminaient par une pénaltouche. Emmené par la vague des avants, Quentin Bouix, matelot navigue sur les flots et s’écroulait derrière la ligne d’en-but 22-6 (40e). Au retour des vestiaires, les guêpes se faisaient surprendre, mon moulin va trop vite, par une pénalité rapidement jouée 22-13 (46e). Les Vinois reprenaient ces sept points sans attendre grâce à Rémi Mandon stoppé illicitement à un mètre de la ligne et qui valait un essai de pénalité 29-13 (49e). L’écart devenait conséquent. Les deux butteurs ajoutaient trois points chacun 32-13 (62e) puis 32-16 (65e). Seize unités d’avance ! Mais à dix minutes de la fin, les Occitans allaient surprendre, pirouette, cacahuète et essai 32-23 (71e). Malgré deux opportunités de rajouter trois points, le score ne changeait plus. L’arbitre sifflait la fin. 32 moins 23 = NEUF, comme au match aller. Trois essais à deux pour les locaux, comme au match aller ! Tirs aux perches ! Il fallait désigner cinq tireurs pour qu’ils les plantent avec le pied. Balma débutait. 5 à 5 après que les premiers appelés soient passés. Puis 6-5 pour les visiteurs. Enfin, il était un petit homme, Yoann Baret, il s’est cassé l’espoir de victoire…
Nous n’irons plus aux bois et puisque c’est ainsi nous ne reviendrons pas dimanche.
Désillusion pour tout le peuple bleu et noir mais quelle saison ! On ne peut rien leur reprocher. Ils ont tout donné. Il y a 24 matchs de celui là on aurait signé pour ça.
Alors merci de nous avoir fait vibrer et à l’année prochaine pour de nouvelle aventures.